Construire le lien avec les enfants

Rôle de l’accompagnateur·ice d’équipe

L’accompagnateur·ice d’équipe a, lors de la première partie de la séance, pour rôle :

L’accompagnateur·ice a aussi un rôle à jouer pendant le débat en groupe-classe.

Soutenir la dimension imaginaire de l’activité

Chaque activité est précédée par un bref récit relatant un épisode du parcours des différents personnages sur Solaris. Il est important de proposer à un·e enfant volontaire de lire à haute voix ce récit et de demander ensuite aux autres enfants de le reformuler avec leurs mots.

Compréhension des consignes

Les activités ont des consignes précises et il ne faut jamais considérer qu’il irait de soi que les enfants les comprendraient à la première lecture. Les enfants doivent être interrogé·es : en comprennent-ils tous les mots ? Peuvent-ils les reformuler avec leurs mots ? Perçoivent-ils clairement le but de l’activité ? Si les enfants ne les respectent pas, l’accompagnateur·ice doit intervenir en régulation.

Il faut ouvrir un dialogue sur le sens de l’activité proposée : font-ils des liens entre la situation de jeu et des situations qui pourraient survenir dans la vie de tous les jours ? La situation de jeu évoque-t-elle des souvenirs de situations passées ou des faits dont ils·elles ont connaissance ?

Faire respecter les règles du jeu

Il y a cinq règles du jeu : 1) Chaque équipe doit garder secret le nom qui lui a été attribué jusqu’à la fin du jeu. 2) Sauf exceptions (signalée dans les consignes de l’activité), les décisions, au sein des équipes, sont prises par consensus. 3) Lorsqu’une équipe, pour mener son activité, visite une autre équipe, cette dernière doit arrêter sa propre activité pour l’accueillir. 4) Une seule équipe à la fois au Poste Central. 5) Le respect mutuel est impératif !

Ces règles doivent être explicitées, en particulier :

Si les enfants ne respectent pas les règles, l’accompagnateur·ice ne pose pas de sanction, mais signale le fait à l’animateur·ice du poste central qui dispose lui d’un pouvoir de sanction. Face à un groupe qui adopte une attitude de refus de jeu ou qui renâcle face aux activités, l’accompagnateur·ice pourra avertir que l’animateur du Poste central ne se satisfera pas de leur production et ne validera pas leur étape et il pourra leur demander de recommencer leur travail.

Autoriser les enfants à prendre la parole

Les enfants ne sentent pas forcément spontanément autoriser à prendre la parole. L’accompagnateur·ice doit manifester le fait qu’il·elle s’intéresse à ce que disent les enfants, ce qui implique de la proactivité en mobilisant divers outils de la technique d’entretien.  

En particulier, en formulant :

Laisser les enfants décider seul·es

L’accompagnateur·ice est là pour poser un cadre, pour s’assurer que les enfants ont les éléments pour décider. Il y a pour l’accompagnateur·ice un impératif de neutralité (il ou elle n’intervient que pour s’assurer que la décision est prise par consensus). 

L’accompagnateur·ice doit rester neutre lors des interactions entre équipes et ne pas répondre si les enfants leur demandent s’ils doivent faire « ceci ou cela » face à la proposition formulée par une autre équipe.

Valoriser les compétences des enfants

L’accompagnateur·ice valorise les compétences des enfants : les compétences « scolaires » qu’ils·elles mobilisent (par exemple lorsqu’ils·elles lisent un texte), leur créativité, leur engagement dans l’activité, leur capacité à coopérer avec les autres… 

Quand on peut les observer, les comportements et les attitudes favorables à la prise de décision collective, doivent être salués et valorisés. Par exemple, le fait qu’un·e enfant propose des explications qui améliore la connaissance et la perception explicite du but ; les manifestations de volonté de coopération, d’appui réciproque ; les manifestations de respect des opinions des autres ; l’acceptation de la différence des points de vue et l’acceptation des critiques ; la capacité à proposer et à faire des compromis ; la discipline librement consentie ; le tact, la capacité à s’excuser, à reformuler son propos si l’on a été blessant ; les témoignages de solidarité, d’estime, de sympathie…

Enfin, l’accompagnateur·ice doit veiller au temps, pour que dans le délai imparti (1h30 environ), les enfants aient réussi les deux activités et les deux devinettes prévues à chaque séance (en tenant compte du fait que l’étape dite majeure prend généralement plus de temps que l’étape dite mineure).  

Rôle pendant le débat en groupe-classe

Pendant le débat en groupe classe, l’accompagnateur·ice se tient au milieu de son équipe. Son rôle est :